Dans ce modèle, les citoyens d’une ville virtuelle peuvent choisir leur mode de mobilité parmi 4 options : voiture, vélo, bus ou marche. La gestion urbaine de la ville définit les valeurs de chaque mode sur 6 critères : écologie, confort, sécurité, durée du trajet, coût du trajet et praticité. Les citoyens ont des contraintes individuelles (distance du travail et accès au bus et à la voiture) et des priorités personnelles pour les critères. Les citoyens peuvent choisir entre les modes de mobilité accessibles, soit de manière rationnelle, soit par habitude, soit sous l’influence de biais de perception. La gestion urbaine peut être modifiée dynamiquement pour observer l’impact sur la répartition des choix modaux.
Les citoyens apparaissent sur la carte avec leur mode : cyclistes verts, piétons jaunes, automobilistes rouges, passagers de bus bleus. Leur distance au centre reflète leur distance domicile-travail ; les 3 cercles représentent la distance de marche, la distance cyclable et la distance maximale. Les 4 secteurs reflètent leur accès à la voiture / au bus. Un panneau « facteurs humains » permet d’activer ou de désactiver les habitudes et/ou les biais influençant les décisions. Le panneau “urbanisme” propose des actions abstraites de 2 types : sur les infrastructures de la ville, en modifiant directement la valeur de n’importe quel mode sur n’importe quel critère (par exemple augmenter le coût de la voiture, ou la sécurité du vélo) ; et la communication, en modifiant directement la priorité de tout critère dans la population. Ces actions peuvent modifier les décisions modales prises par les citoyens, ce qui peut être observé sur la carte et les graphiques.
Ce modèle fait partie du projet ANR SWITCH.
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