Ce modèle est une première illustration de la tragédie des biens communs, un phénomène de surexploitation des ressources partagées. Il illustre en particulier le rôle des freeriders (ou “passagers clandestins“), qui utilisent la ressource et en tirent un bénéfice, mais sans contribuer aux coûts partagés.
Le contexte ici est un service de partage de voitures. Les individus peuvent les emprunter, ce qui fait baisser leur état. Les individus altruistes contribuent à l’entretien des voitures pour remonter cet état, et les suivants peuvent en profiter aussi. Les individus “freeriders”, eux, se contentent d’utiliser les voitures sans jamais les entretenir.
Le modèle permet de changer la proportion de “freeriders” dans la population, ainsi que l’évolution de la bonne volonté des individus selon les événements (est-ce qu’elle baisse plus ou moins vite quand ils ne trouvent que des voitures cassées, quand ils doivent réparer ; est-ce qu’elle augmente plus ou moins vite quand ils peuvent profiter d’une voiture en bon état). On peut alors visualiser l’évolution de l’état moyen du parc de voitures partagées.