Ce modèle est inspiré de l’histoire du colibri. Dans une forêt en feu, celui-ci “fait sa part” pour éteindre l’incendie. Avec son petit bec, il ne transporte que quelques gouttes d’eau à la fois, mais son exemple finit par motiver les autres animaux, et tous ensemble ils éteignent l’incendie. Une fin moins optimiste voit le colibri mourir d’épuisement.
Dans ce modèle, le monde n’est pas en feu, mais en proie à la pollution : les individus jettent des déchets par terre de temps en temps (selon un paramètre de civisme), et peuvent éventuellement les ramasser. Certains individus (les colibris) sont altruistes et ramassent toujours les déchets sans jamais en jeter, mais se fatiguent (plus ou moins vite selon un autre paramètre). D’autres individus (les pollueurs) sont à l’inverse égoïstes, ils jettent leurs déchets sans jamais en ramasser. Dans la théorie des biens communs, c’est ce qu’on appelle les “freeriders” ou “passagers clandestins” : ils profitent d’un bien commun (ici la propreté de l’environnement) sans y contribuer.
Le modèle permet de voir que si personne n’aide le colibri, alors il meurt d’épuisement, tout le monde se démotive de plus en plus, et le monde finit entièrement pollué. Au contraire, si l’action du colibri sert d’exemple aux autres (on peut choisir son rayon d’influence) alors on a un effet boule de neige et l’environnement reste propre.
Pour jouer, c’est par là !